Plusieurs vies
Il faut en passer par plusieurs vies, qui sont autant d'initiations nécessaire, de lieux de passage obligé. il faut avoir existé plusieurs fois, avoir éprouvé les différences, pour imaginer accéder un jour à la beauté que nous cherchons. Donner forme à ce qui est en mesure de nous révéler une vérité de notre existence. Découvrir cette vérité ou échouer en chemin...par manque de temps ?, manque de réalisme pour que se concrétise la vérité que nous avons rêvé ?
"Je vous dois la vérité en peinture, et je vous la dirai" Cette phrase a été écrite le 23 octobre 1905 par Cézanne dans une lettre à Emile Bernard. Ce pourrait être une sorte de testament nous dit-on...On en saisit en tous cas l'importance : c'est une question de sur-vie.
Ce sont mes rêves qui m'ont guidé sur le chemin de mon existence.
ils m'ont conduit à faire de la fiction un "art de vivre" l'instant.
Notre histoire
futilités, rêves éveillés : joies enfantines
les voitures ce fut la passion de mon père et de mon frère aîné. Dès l'enfance au volant d'une Bugatti à pédale je ne pouvait y réchapper totalement
Dès l'enfance puis la prime adolescence des voitures ont marqué à jamais ma mémoire. Deux bolides de mon père et mon frère appartiennent au mythe automobile de mon enfance : La dauphine 1093 et l'inoubliable R8 Gordini. J'ai le souvenir de l'apparition de cette voiture voiture de course bleu de France sur le pont du garage Renault Dupeyron à Mont de Marsan alors que mon père mon frère et moi même nous venions en prendre possession.Je n'ai hélas pas eu, à l'époque, l'âge de conduire ni l'une ni l'autre. Le permis de conduire fut plus tard pour moi incontestablement un rite de passage à l'âge adulte.
La Ferrari 250 GT occupe dans cette mythologie une place tout à fait à part. Mon père ayant fait de mauvaises affaires perdit sa fortune.
Dans l'attente d'un procès qui devait lui faire récupérer le capital spolié il promit qu'aussitôt fait il achèterait la fameuse Ferrari 250 GT. Il s'agissait donc d'un peux plus qu'une voiture pour nous : La promesse du retours des jours heureux, des trois mois de vacances d'été à Biarritz, des corridas aux barreras ombre, des repas au restaurant des Laporte cette 250 GT c'était tout cela.
"Robert Laporte ouvrit son restaurant, le Relais de Parme (lieu de l'actuel aéroport de Biarritz), avant même que le premier avion, atterrisse. Nous nous régalâmes d'une poule au pot (avec bœuf, farce jaune, chou farci, légumes) somptueuses, suivie de quelques ortolans à la manière des Laporte : en caissettes avec des toast rôtis à la graisse d'oie puis tartinés de roquefort. Une splendeur. Pour conclure, une simple crème anisée accompagnant des madeleines qu'en cette année de centenaire on peut bien dire " proustiennes ". (extrait d'un témoignage sur le fameux restaurant des Laporte père et fils )
A BIARRITZ
Par LA REYNIERE.
Publié le 03 juillet 1971 (journal LEMONDE)
Sur le tournage du filme "le petit matin" tiré du roman de Christine de Rivoyre et mis en scène par Jean Gabriel Albicocco ou j'étais figurant je croisé cette magnifique
Bugatti. Mon père eut une Bugatti dont j'ai souvent entendu parler à la maison.
la Bugatti de mon père
A ce moment Alain Fournier auteur du roman" Le Grand Meaulnes "et Raymond Radiguet était mes idoles : "Radiguet poète. Talent très précoce, qui écrivit deux romans ayant connu un grand succès , "Le Diable au corps" et "Le Bal du comte d'Orgel", publiés alors qu'il avait à peine vingt ans". et qui furent parmi mes lectures d'adolescent, avec de jeunes écrivains contemporains : François Marie Bagnier, Patrick Modiano...
puis de nouvelles idoles : Brian Jones, Jim Morison, contribueront, comme pour toute ma génération, à me faire changer de dégaine..Ce sera alors le moment de lire et relire Boris Vian, Kafka, Rimbaud, et d'écouter Léo Ferré et bientôt de découvrir Frank Zapa, Soft machine, Gong, Magma.
la Féria fait aussi parti des joies enfantines érigés plus tard en rite de passage à l'âge adulte au moment de l'adolescence ou à Travers la fiesta. A ce moment unique se manifeste le point culminant de la liberté joyeuse de la jeunesse qui exulte dans les rues pour les fêtes annuelles de la Madeleine à Mont de Marsan.
Enfant j’avais rêvé que je serais torero. Mon père avait fait ce rêve pour moi. Il avait annoncé ma naissance sur la revue « TOROS ». Enfant je ne le savais pas encore mais pour lui, comme pour moi, ce souhait appartenait au domaine de la rêverie,. Mon père qui chérissait plus que tout sa famille était beaucoup trop anxieux pour s’imaginer me voir un jour affronter des taureau dans l’arène. J’étais ce rêve de mon père destiné à ne jamais devenir réalité : fruit de nos imaginaires artistiques : Un rêve que j’incarnais au service d’une fiction. Mon père qui fut ainsi le metteur en scène de mon enfance fit de moi le rêveur que je suis devenu. Rêveur de rêve, rêvant d’être torero sur les plages de Biarritz et Saint Sébastian. Et plus tard, rêveur de rêve de galerie d’art à Biarritz, à Paris. Rêver mes rêves m’avait séparé du besoin de chercher à faire correspondre mes rêves avec les réalités matérielles de ce monde : Je m’en fichait complètement. Je restait isolé dans ma rêverie, gagnant ma vie grâce à quelques expédients : garçon de restaurant, commissaire d’exposition. .. Quand je m’employais à intégrer la réalité c’était seulement pour ne pas décevoir. Quand je ressentais l’impatience des proches à mon égard, leur besoin impérieux de concret je faisais l’effort sans sourciller. La peur du travail ne m’a jamais commandé : Bien au contraire j’étais totalement libre. Mais, bien que disponible, j’étais tous simplement désireux d’autre chose.et ce rêve d’autre chose me faisait tenir. il est vrais que rêveur de rêve que j'étais ne fis pas grand chose qui puisse s’inscrire de manière tangible dans la réalité. Sans rêve comment vivre ? Rêves de faenas, de galeries d’arts, de peintures et plus tard rêvant mes propres productions mon existence était devenu une sorte de fiction, un roman que je me racontais à moi même.
J’ai toujours préféré m’inventer des histoires que de me coltiner « pour de vrais » la réalité que le récit familier et des maîtres d’école décrivait : « Si vous ne faites aucun efforts vous finirais éboueurs ! ». Plus tard sorti prématurément de la vie scolaire, je ne serait présent au travail, volontaire au labeur que sporadiquement et pour faire bonne figure, plaire à ceux que j'aimais, ou d’autre pour qui j’éprouvais du respect. Je n’ai jamais cru a cette réalité établi à partir de laquelle l’emboitement, des heures, des journées, des années et ainsi de suite des existences est sensé restituer un cheminement commun qui ferait sens ?
Enfant j’avais rêvé que je serais torero. Mon père avait fait ce rêve pour moi. Je suis devenu un rêve de faena, un rêve de galerie, un rêve de peinture. J’ai eu beaucoup de rêves. On est jamais vraiment propriétaire de ses rêves. J’ai rêvé ce qui m’a été donné de rêver.
Et puis il y eu Biarritz. Ville ou nous passions nos vacances 3 mois par ans
Biarritz ou je vais construire une partie importante de ma vie d'adulte
Alors que je travaillais dans l'hôtellerie au "Coq Hardy" à Biarritz mon patron me demanda de réaliser l'affiche de commémoration du naufrage du Padosa dont il venait de remettre en surface l'ancre : Le Padosa était un magnifique trois mâts de 60 mètres de long, il avait une coque bois et avait été construit dans un chantier de la mer Adriatique en 1860. Son port d’attache était Fyedors en Suède.
Au début de décembre de 1907, sous le commandement du capitaine Martin Björk, il embarqua un chargement de bois et prit la mer à destination de la Biscaye afin de débarquer les billes à Portugalete près de Bilbao, où, au moment du déchargement, le navire chavire fortement sur un banc de sable. Si bien que les billes de bois viennent frapper avec violence la coque qui en en garda, évidemment quelques traces.
Poussé par le vent violent, il dériva plein Est pendant 3 jours. Le seul espoir de l'équipage était alors de parvenir à s'échouer en douceur sur un littoral sablonneux. Dans la soirée du 14 décembre, à la nuit tombée, le Padosa se présente au large de la Grande plage. L'équipage actionne la sirène pour faire connaître son état de détresse. Vers 7 h du soir, la coque heurte la roche plate située à 600 mètres environ de la terre ferme, au milieu du terrible bouillonnement d'une mer déchaînée.
Les signaux du bateau demandant du secours attirèrent une foule énorme sur la Grande Plage.
Les Biarrots allument des feux et installent des machines à fusées destinées à lancer des amarres. Le Padosa n'est atteint qu'au septième tir, trop tard pour venir en aide à l'équipage. Aucun canot n'est disponible pour rejoindre le trois-mâts en détresse. Les conditions de mer sont des plus épouvantables.
Les sauveteurs biarrots entrent en action :
Depuis la plage, sous la direction du célèbre Joseph Fourquet, dit Carcabueno, attachés à des filins et munis de bouées, tentent d'approcher le Padosa à la lueur de projecteurs allumés sur la terrasse de l'hôtel du Palais. Un à un, huit membres de l'équipage, dont l'un décède quelques minutes plus tard, s'échouent sur la plage. Jean Léglise, membre du comité de sauvetage, parvint à lui seul à en sauver quatre. Il est d'ailleurs blessé au cours de ce sauvetage. Le commandant du Padosa et six marins sont sauvés. Le 15 décembre, la mer rejette les corps des 4 disparus. Les jours suivant, la Grande plage est recouverte d'innombrables débris du Padosa.
De retour à Mont de Marsan dans les années 2000 je suis co-fondateur d' Art-médiation avec Guy Gaujacq secrétaire parlementaire du Sénateur Philippe Labeyrie et Directeur de l'association des Maires des Landes. Nous éditons un fascicule consacré à informer les artiste plasticiens à propos de leurs droits et devoirs juridiques et fiscaux.Nous mettons également en formes à la demande du Conseil général des Landes un cahier de 11 propositions pour une politique en faveur des arts plastiques dans les Landes (document hélas laissé sans lendemain).Nous organisons de nombreuses expositions dans des lieux publics comme des institutions publiques. Nous bénéficieront d'une adresse en centre ville de Mont de Marsan à la Minoterie.
ici de gauche à droite Micheline vieux, JLB et Guy Gaujacq pour l'inauguration de l'exposition Viseux à la Minoterie de Mont de Marsan organisé par art-Médiation.
exposition "Mano à Mano" Jean Claude Dutertre, jean Pierre latappy Minoterie de Mont de Marsan organisée par Art Médiation en ouverture des fêtes de la Madeleine le 15 Juillet 2010.
Ici à Anglet avec de gauche à droite Françoise liot, JLB et Guy Gaujacq : Françoise Liot est maître de conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et chercheure au Centre Émile-Durkheim, UMR 5116 – CNRS – Université de Bordeaux. Elle a travaillé sur l'analyse des politiques culturelles territoriales et sur les transformations des professions artistiques et culturelles.
Un partenariat artistique initié avec l'entreprise Cancé (siège social à Nay) et programmé par Art Médiation est récompensé dès la première année par le "Mécidor" 1er prix du partenariat culturel pour l'intervention "occupation d'entreprise de l'artiste Dominique Larrivaz envahissant les ateliers de Nay de ses nanas grandeur nature, les bureaux de direction de CRS grandeur nature et destinant les bureaux de dessinateurs à des de Cyclopes à taille humaine. S'en suivront 10 années de Partenariat entre Art Médiation et Cancé avec pour point d'orgue l'érection devant l'entreprise Cancé aluminium de Bayonne d'une sculpture monumentale réalisé au sein de l'entreprise en collaboration entre Pascal Maisonnat artiste vivant et travaillant à Biarritz et l'atelier de l'entreprise.
Guide Internet des LANDES :
ART MÉDIATION LANDES
"Art Médiation, une association d'artistes plasticiens dans Les Landes
Art Médiation et son site www.lesoukrepublicain.com est un support d' information indispensable pour les publics d' artistes et d' amateurs d' art dans le département des Landes. Comportant un agenda des expositions,des annonces professionnelles, à partir d' un réseau de plus de 10 000 abonnés sur le territoire national le site officiel d' Art Médiation : wwwlesoukrepublicain.com vous permettra de "surfer sur l' univers de l' art contemporain"
Art Médiation propose notamment à partir d'un réseau comportant des artistes professionnels, des personnels de l'institution, des amateurs d'art, des collectionneurs : un centre de ressources, une fonction d'assistance et de conseils personnalisés pour accompagner projets ou recherches émanant d'artistes, de diffuseurs .... Elle offre aussi une mise en relation entre les différents partenaires, l'organisation d'événements favorisant la rencontre entre le public et l'art d'aujourd'hui, la valorisation de la sensibilité artistique des jeunes publics, etc.
Art Médiation est affiliée depuis deux ans à la FRAAP (Fédération des réseaux et associations d'artistes plasticiens) et a nourri ses propres projets des réflexions de ce collectif.
Art Médiation travaille en concertation avec le Conseil Général des Landes sur de nombreux projets.
l'association a établi un partenariat privilégié avec le groupe CANCE qui a généré une programmation sur plusieurs années. Se sont succèdés au sein de l'entreprise à Nay de nombreux artistes parmi lesquels Pascal Maisonnat, Dominique Dehais, Christophe Doucet, Dominique Larrivaz et Paëlla Chimicos.
Art Médiation tente de reconstruire des réseaux d'intérêt artistique à petite échelle pour faire revenir vers l'art les amateurs. Une reconquête du public d'amateurs d'art, un renouvellement des formes de rencontres avec ce public afin de susciter à nouveau sa curiosité."
Ma toute première initiative d'exposition eut lieu à Mont de Marsan au Musée Despiau-Wlérick pour lequel j'organisé l'exposition d'un artiste que j'avais découvert à Biarritz à la galerie Valombreuse ou j'avais moi même exposé .
dès cette première initiative mon soucis fut d'associer les scolaires aux expositions
Et de faire lien entre ma ville natale Mont de Marsan et la ville ou je travaillé dans l'hôtellerie Biarritz autours de ces événements artistiques que je concevais. Et ceci dans le but d'en décupler l'audience.
La galerie SKEN de BIARRITZ était à ce moment tenu par la poétesse Maryse Lafond. Maryse Lafont fut une compagne de René Char qui lui dédia de nombreux poèmes et qui eut avec elle une correspondance entre 1951 et 1966
la deuxième exposition que j'organisais fut consacré à l'oeuvre peinte, sculpté et gravé de Jean Messagier que j'avais découverte dans "connaissance des arts" .
Alors que je faisais une saison dans l'hôtellerie à Biarritz "Chez Albert". Au cours d'un service un midi le hasard voulu que je serve la critique et historienne d'art Claude Bouyeure. elle avait posé sur sa table un catalogue de Jean Messagier, je lui fis remarqué. Elle leva sur moi des yeux étonnés : - Vous connaissez ce peintre ?
- Oui et je lui organise même en ce moment une exposition au Musée de Mont de Marsan.
- c'est loin d'ici ?
-Non à environ 1h20 de route.
- Vous avez une voiture ?
- Oui
_ vous pourriez m'y emmener ?
- Bien sur
- cette après midi ?
- Oui d'accord
Pendant la coupure je l'emmenais donc avec ma voiture jusqu'à Mont de Marsan visiter l'exposition . Elle en fit le compte rendu sur Art-Press.
Claude Bouyeure me fournit ensuite l'adresse de Jean Dubuffet me recommandant de le joindre de sa part : Faite lui une exposition à Mont de Marsan me dit-elle..
Maryse Lafond et René Char
A gauche sur la photo Jean Messagier, au milieu Philippe labeyrie fraichement élu Maire de Mont de Marsan fait le discours d'inauguration.
A partir des années 90 c'est entre Paris, Biarritz et Mont de Marsan que je développerais mon activité de commissaire d'exposition. Au centre d'art contemporain Raymond Farbos pour la Ville de Biarritz et comme directeur artistique de la Galerie Bellint à Paris je menerais cette activité associé à Chantal Monge.
exposition Schneider à Biarritz en compagnie de daniel Chabrissou (expression contemporaine) et madame Shneider
exposition Hartung avec Chantal Monge
exposition Ben à Biarritz, puis à Mont de Marsan
Ben dit toujours la vérité...là ou il la trouve...Et quand il la trouve
exposition César- Feraud- Viseux sur les terrasses du palais des festival de Biarritz
exposition Hartung au palais des Festivals de Biarritz dans un espace conçu et aménagé à ma demande, spécialement pour l'exposition, par Dominique Berthomé directeur de l'école de dessin du B.A.B et grand formateur de jeunes artistes sur la côte Basque dans les années 70 à 2000.
Dominique Zadra fut une des chevilles ouvrières discrète mes efficace d'Art Médiation
Chantal Monge, originaire de Biarritz, fut une associé brillante et complémentaire à Paris à la Galerie Bellini 28 bis boulevard Sébastopol. Bellint fut une galerie qui avait vue le jour sur le boulevard juste avant l'inauguration à deux pas de là du Centre Pompidou
Invité par Diane Tell pour croquer l'ambiance : dessins de votre serviteur à l'occasion de cet enregistrement en présence de ces grands musiciens : Robbie Mc Intosh ex guitariste de "Pretenders", puis de Paul McCartney- Paul Beavis et - Pino Palladino qui fut un membre des Who (dernière version) - au studio d'enregistrement du manoir de Leon dans les Landes.
Le studio d'enregistrement de Léon en Août 2009
la chaleur caniculaire !, à ce moment
Les deux artistes présente ainsi sur leur site internet l'expo que j'ai présenté à Biarritz dans la 2eme galerie Trajectoire que j'avais ouverte :
Dix 10 drôle de souvenir pour moi. Cet été là j'ouvre avec leur exposition ma deuxième galerie trajectoire à Biarritz.
En cours d'expo on me propose d'investir avec une expo tous les locaux commerciaux de la marina du port d'Hendaye fraichement construite, et dont tous les espaces destinés aux futurs commerces sont vacant.
Il faut donc que j'investisse sans délais tous ces locaux. Je profite de mon carnet d'adresse pour proposer une expo à un très grand nombre d'artistes et d'associations d'artiste avec qui je suis resté en contact sur Paris.
il va falloir maintenant concevoir l'affiche de l'exposition, organiser le transport des oeuvres, assurer ensuite le gardiennage sur place et l'accueil du public. En peu de temps ma tache est immense.
Trop souvent absent de la galerie je suis injoignable. Les deux artistes de Dix 10 me téléphonent sans pouvoir me trouver.
Un jour ou je fais des courses en ville sur Biarritz je tombe sur eux débarqué de Paris. Qu'es ce que vous faites là ? leur dis-je étonné qu'il ne m'ait pas prévenu de leur venu. Et toi ! me rétorquent-ils visiblement très énervé. Je suis saisi par leur ton agressif : On vient récupérer nos œuvres ! Je ne comprend pas. Je leur fait remarqué que la date n'est pas encore celle de fin de l'expo. Mais ne veulent rien savoir, rien entendre .il faut aller à la galerie, leur rendre tout immédiatement.
J'avais comme à l'accoutumé retenu à l'avance un camion pour le transport retour. Je précise que, outre l'édition du catalogue (à l'époque toutes les pages en quadrichromie : ça coûté très, très cher !), je prenais à ma charge évidemment le transport Paris Biarritz des œuvres pour l’ allé et le retour. Je ne voulais donc pas payer ce transport improvisé et intempestif. Que m'en a-t-il prit ! Me voilà avec un cutter sous la gorge contraint et forcé de remplir un chèque dare-dare pour payer leur déplacement improvisé. Payer de suite ou me faire trancher : j'avais le choix....
Au final cette curieuse prestation des deux artistes à Biarritz aura tout de même inspiré 3 doubles pages dans cette superbe monographie qui leur est consacré par les éditions Somogy.
3 doubles pages pour célébrer ce mirage d’exposition qui ajoute au final à la biographie le lustre, en trompe l'oeil ,d'une exposition Dix 10 à Biarritz : Pas mal non comme tour de passe passe ?
En 1977 j'avais participé à la liste de jeunes Montois pour l'élection municipale destinée à s'opposer au maire de l'époque Charles Lamarque-Candau qui venait d'interdire une nouvelle édition du Festival Punk de Mont de Marsan.
Notre contribution Guy Gaujacq et moi même à la politique du conseil général des Landes en faveur des arts plastiques : resté sans suite
Ado cette peinture de Gromaire "les buveurs de bière" m’aida à construire mon propre modèle de peinture dont la conséquence, bien plus tard, se retrouvera, a mon sens, dans la série des « Grotesques »
première période au Centre d'Art Contemporain de Mont de Marsan comme membre du bureau.
Dépeindre
la page dans la revue REVISTA de Claude Nori
Claude Nori : En 1999, avec sa femme Isabelle Nori s'installe à Biarritz où ils fondent le festival Terre d'Images et la revue Photo Nouvelles puis Revista, un autre Sud-Ouest en 2003. En juin 2011 a lieu le lancement des nouvelles éditions Contrejour.
Ce triptyque que j'ai réalisé dans une série consacré à Alice est pour moi une énigme, cependant qu'il m'avait paru essentiel de le réaliser tel qu'il est...des analyste et autres exégèses sauront en traduire le sens, peut-être. De la même manière j'avais spontanément réalisé la série Alice, découvrant après coup qu'il s'agissait d'Alice de Lewis Carroll
Didier Ottinger commissaire de l’exposition Bacon au centre Pompidou parle de la relation de Bacon avec de grandes œuvres littéraire j’y découvre les Euménides dont il dit que « dans la tragédie d’Eschyle ce sont des créatures destiné à poursuivre les coupables, les criminels » . C’est ainsi que Bacon aurait donc figuré sur un de ses triptyque sa culpabilité vis-à-vis de son compagnon décédé.
Je fais immédiatement, relativement à cette évocation une relation avec les curieuse formes que fit découvrir Larrivaz au visiteur au cours de la présentation filmé de son exposition « chair obcur » en Juin 2011 à la galerie Moretti&Moretti. Ici dans un recoin en renfoncement dans la galerie Larrivaz dévoile à la caméra cette partie de son travail suspendu au plafond dont il explique qu'il s'agit de monstres accrochés au plafond du cerveau et qui tombent et… il fait le geste de l’égorgement.
Dominique va mourir en été 2017 en s’efondrant dans son atelier atteint d’un d’un AVC massif.
Plus tard je peins dans le journal que je lui consacre ,de mémoire ces « monstres bizarres » tel qu’ils ont marqués mon propre imaginaire.
Je me rend compte en été 2022 que la forme que j’ai transcrite en souvenir de ces monstres divinatoires a quelque chose en commun avec les Euménides de Francis Bacon. Que pourtant avant d’avoir vue le filme ou Didier Ottinger explique le triptyque de Bacon je ne connaissais pas. Tout au moins je n’en connaissais pas le sens… il est probables cependant qu’il y est eu chez moi une réminiscence de ce triptyque que j'avais du voir à Beaubourg dans cette exposition Bacon que j'avais visité.
Dans mon esprit j'avais pu faire inconsciemment un lien avec les monstres de Larrivaz.