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"Double jeux"

 

 

Un parcours d’amateur d'art

 

Après avoir entamé, à la fin des années 60, une production artistique essentiellement composée de dessins à l'encre de chine, avec ma toute première exposition en 1970 à la galerie Vallombreuse de Biarritz, à la même époque je réalise deux affiches : une pour la commémoration du naufrage du Padosa dont l'ancre venait d'être retouvée au large de Biarritz et l'autre pour Amnesty international ; puis j'interromps ma production pour me consacrer à la diffusion des productions des artistes dont j'aime le travail. Ainsi j'organiserai l'exposition de Klaus Heinrich Keller - peintre allemand dont j'ai découvert le travail à la galerie Vallombreuse - en 1983 au Musée Despiau-Wlérick de Mont de Marsan, puis une rétrospective de Jean Messagier, toujours au musée de ma ville natale. J’ouvrirai plus tard, en 1986, ma propre galerie « Trajectoire » à Biarritz où je présenterai successivement les oeuvres de Yvan Messac et Christine Ankaoua, Christian Sorg et Vincent Barré, puis Dominique Larrivaz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la suite d’une exposition que j'organiserais au Musée de Mont de Marsan autour de l’oeuvre de François Xavier Fagniez , sur la base  d'un échange avec la gallerie Bellint qui exposera à son tours à Paris de 4 artistes aquitains  - Jean Pierre Aubert, Jean Pierre Comte, Jean Claude Dutertre, Jean Pierre Lattapy - je serais engagé en 1989 comme directeur artistique de la galerie Bellint (28 bis Boulevard Sébastopol Paris 7503). J’apprends à l’occasion de ce bref mais instructif passage à Paris une partie des arcanes du véritable métier de marchand : suivi et entretien de la cote officielle d’une production au travers le suivi des ventes publiques (ventes aux enchères), respect de l’usage des prix atelier (prix de vente d’une oeuvre à l’atelier) vis à vis du prix public (prix de vente en galerie) et la manière de contractualiser une relation fiable et équilibrée sur cette question entre l’artiste et son marchand par contrat oral ou écrit …

En 1990 j’organise des expositions "clefs en main" pour la toute nouvelle municipalité de Biarritz dans le cadre du « Temps d’aimer » : « César, Ferro, Viseux », Hartung, Olivier Debré, "André Masson oeuvres inédites ».

Enfin J’ouvrirai à nouveau une galerie à Biarritz où je présenterai l’exposition « DiX x 10 » oeuvres récentes, une exposition qui, si elle rencontra à l’époque - juin 1993 - peu de succès commercial à Biarritz, fera date sur le plan artistique et occupe, aujourd'hui 4 pages dans la monographie des artistes parue en Septembre 2014 aux éditions d’art Somogy.

Cependant que, contraint de cesser mon activité de marchand d’art pas assez rentable, je rejoindrai ma ville natale de Mont de Marsan en 2000 où je vais créer l’association « Art Médiation » dont je vais devenir jusqu’en 2012 l'agent de développement culturel, obtenant l’agrément de l’Inspection Académique des Landes pour intervenir en milieu scolaire sur la question de la maîtrise des savoirs artistiques, participant aux jurys pour l’attribution des décorations de constructions publiques (DRAC AQUITAINE), concevant avec Guy Gaujacq le Guide des artistes plasticiens (droits et devoirs juridiques et fiscaux …).

 

 

 

 

Ma propre production

 

Parallèlement à cette activité de diffuseur et soutien aux artistes je poursuis, souvent en même temps, ma propre production artistique sur plusieurs fronts :

 

Une première partie décrite narquoisement par un ami peintre comme « journalistique », terme que j’assume complètement, relate de manière souvent narrative des événements de la vie ordinaire ou de l’actualité. Ce travail est parfois réalisé en cahier peint à l’acrylique sur le support du Journal Sud-Ouest au format d’autrefois (plus grand que l’actuel et plus proche d’un moyen format toile). Je dispose d’un stock important de ces journaux ce qui me permettra de poursuivre ce travail encore  pendant quelques années.  l’exposition intitulée "Biarritz Bonheur" correspondant à ce travail de type "journalistique" présentée en 2007 à la galerie LWIA de Biarritz associera des vues de Biarritz ( technique mixte sur papier journal ) et de grands portraits à l’acrylique  représentant des amis rencontrés à Biarritz. Les portraits volontairement surdimentionnés par rapports aux modèles sont réalisés sur des toiles  grand format.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une deuxième partie de ma production est la conséquence directe de la manière journalistique moquée par cet ami peintre. Il s’agit d’un travail réalisé sur support informatique essentiellement jusqu’à présent pour le site des supporters du stade Montois Rugby (un dessin fourni par match durant plus de deux ans à titre gracieux).

 

 

 

Enfin la troisième manière composée de lavis à l’encre de chine, paysages intérieurs et effigies, concerne la partie la plus intime de mon travail. La relation à la mort y joue un rôle prépondérant comme la question de la survivance au travers la représentation obsessionnelle d’un faciès humain ici décliné à l’infini. Le contour de chaque visage occupant systématiquement la surface entière de la feuille de papier est exécuté de manière volontairement répétitive pour aboutir ensuite, par le moyen de la détrempe, à un résultat pourtant à chaque fois tout à fait différent. Ici l’utilisation du hasard contrôlé en début d’exécution, me permet d'avoir recours, ensuite, à la providence pour éclairer la réalité du rendu final. Cette succession d’effigies produites grâce à cette technique est pour moi un hymne à la singularité et, en cela, à la nature humaine dont chaque individualité bien distincte l’une de l'autre ne doit, d’après moi, sa distinction comme sa singularité en définitive qu’aux effets du hasard. Même si chaque homme a la possibilité de faire progresser sa singularité (sachant quoi le distingue) dans le but d’enrichir la complémentarité avec les autres.

 

 

la galerie Trajectoire , 7 rue de lycée à Biarritz en 1986

sculpture de Vincent Barré à la galerie Trajectoire

En 2014 c'est le retour à la production sur papier journal sous forme de cahiers qui évoque l'actualité du moment

Et 46 peintures peinture acryliques sur papier journal

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

 

Quand j’ai montré cette série des plages récemment : j’ai parlé d’ennui à la plage puis j’ai trouvé que cette explication était un peu courte. J’y ai réfléchi ; et des souvenirs chargés d’affect me sont revenus en mémoire


 

Qui somme nous pour vivre cette monotonie de la plage comme un bienfait et parfois même à période régulière, dès que le soleil le permet, comme une nécessité ? J’ai voulu porter cette interrogation en peinture.

Il y eu pourtant dans cet univers de vacance une cohérence tant que ces moments furent liés, dans ma vie, à l’univers familial : Le plaisir de se réunir sans autre motivation que de nous retrouver ensemble, comme pour célébrer cet amour familial sous le soleil au bord de l’eau dans ces journées exceptionnellement belles c’était un événement prodigieux ! 

La maman et ses filles à la gauche de ces peintures en sont les témoins à la fois qu’elles expriment la monotonie récurrente de ce rituel païen. J’ai imaginé reproduire ainsi par cette répétition comme une prière en peinture, une ode aux souvenirs : pour dire et redire à mes chers disparu je vous adore à jamais. Je vous aime comme toi maman qui disait avec cet humour distancié qui te caractérisait, et avec cette air de ne surtout jamais prendre au sérieux les choses graves, que tu étais une adoratrice du soleil. Tu l’avais dis, je me souviens, à des jeunes gens qui cherchaient à te vendre la bible sur la jeté de la grande plage de Biarritz. Et tu avais raison nous venions communier ainsi sur la plage en été sous les bienfaits du soleil. La lumière c’est la vie, nous sommes tous des poussières d’étoile n’es ce pas ? Je me souviens que lorsque nous voyons un documentaire astrologique ensemble à la télévision à la fin de ta vie l’idée même d’espace infini t’angoissait. Ton amour de la vie par conséquent fut terre à terre et pourtant ton sens de l’existence lumineux et chaleureux. J’espère avoir pris à mon compte l’essentiel de cette offrande qui t'amarrait au présent. Dans ma série de peintures, en fait, c’est cette plage que tu aimais qui ne cesse de se répéter en un chapeler de souvenirs arrimés à l’éternité de cette plage ensoleillée. C’est notre plage adorée qui êtes aux cieux prié pour nous pauvres pêcheurs et maintenant à l’heure de notre mort ainsi soit-il. Prions pour que les générations qui viennent bénéficient de cette plage comme nous l’avons vécu : Une ouverture sur un ciel d’existence magnifié : Une manière de croire et d’espérer des horizons perpétuels mais jamais vertigineux. Pas l’ombre d’un doute ton soleil maman c’était ta foie en une existence terrestre simple comme « un présent », une croyance inébranlable que tu irradiais. D’ou cette foie pouvait-elle bien te venir toi qui avait traversé tant de chagrins et de deuils de ton papa mort prématurément à mon cher Papa ton mari mort à l’âge de 53 ans, ta maman, ton fils aîné…Sur cette plage tu reviendra mais jamais plus ensemble comme aux meilleurs moment. Moi j’y reste orphelin désormais de vous tous aux prises avec tes souvenirs ensoleillés qui sont désormais les miens. Je suis voué désormais à pérenniser les rayons de ce soleil chaleureux et réconfortant qui porte désormais ton présent au centre de mon existence c’est dire comme cette plage m’est aujourd’hui précieuse.

 

 

"Raymond me présenta Jean Loup Bézos, qui assura l'exposition "César-Féraud-Viseux" à Biarritz. Nous sommes devenus complices, aujourd'hui encore nous partageons le goût de la liberté du dire. Il a été loufiat chez Albert à Biarritz, galeriste, peintre de "la figuration critique du monde", loin de celle dite "nouvelle" ou "narrative" enregistré par l'histoire. Avec une exposition dans les halles de Biarritz, il planait au-dessus de la "belle bouffe" avec des portraits éloquents. L'humour et l'acide des mots nous aident à surmonter le banal quotidien. "provocateur providentiel, il est lui aussi un bourreau de ce monde hagard", comme disait Eduard Jaguer."


Claude Viseux "récit autobiographique" p47 Edition d'Art Somogy, Octobre 2008 )

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La parution du livre "Les temps électriques" aux Editions Atlantica (parution 10 Décembre 2003) donnera lieu à une exposition au Musée de Mont de Marsan dans le cabinet de dessin du musée.

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Les peintures qui figurent dans ce livre (ni Bd, ni livre sur ma peinture) sont réalisé sur le support du papier journal

(ancien format) 60 cm x 80 cm

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La revue "Revisita" créé par le photographe Claude Nori consacra une double page à cette édition

Mes expériences picturales, avent tout celle d'un amateur d'art. Elle sont multiples et variées et consiste à fouiller des sujets déjà traités par d'autres peintres. Ici j'ai souhaité, par exemple, réinterprété "Paysage avec chute d'Icar" un tableau attribué à Pieter Brueghel l'Ancien et dont le traitement mettant en arrière plan la scène principale a particulièrement retenu mon intérêt et m'a entrainé à réaliser 3 peintures, utilisant le même genre de dispositif .

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la série "les grotesques" en revanche, només spontanément, m'a entrainé à découvrir la relation qu'ont "les grotesques" avec l'histoire de l'art. Par ce que la langue, non seulement donne du sens, mais aussi véhicule la mémoire des ancien j'aime découvrir toujours les origines des mots que je suis amené à prononcer. Ainsi souvent ma peinture observe un vas et viens entre ce que je découvre en "donnant forme" et ce que me révèle les mots que j'emploie pour désigner le plus souvent spontanément ce que je cherche à montrer. 

Le mot grotesque m'est venu à l'esprit d'évidence en réalisant cette série.

Mais je ressentais bien que ce mot je ne l'avais pas prononcé pour désigner le caractère ridicule des postures de mes personnages. Ce que  le terme visait était tout autre chose, quelque chose de plus précieux, dont je voulais parer la simplicité des postures de mes personnages. je les voulais sans ambages comme les sculptures que j'avais pu observer sur les portiques des églises romanes.

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Le mot grotesque est apparu vers la fin du xve siècle, lors de la découverte de décors peints sur les murs de maisons romaines enterrées (et donc semblables à des grottes)

Les grotesques sont les décorations qui couvraient entièrement les murs des appartements de la Rome du ier siècle avant J.-C. Ce décor se compose d'architectures illusionnistes, de scènes à personnages, de paysages, d'enroulements de feuillages qui remplacent les colonnes, de candélabres formés de tempietti, de baldaquins composés d'enroulements de feuilles et de fleurs, de figures fantastiques, mi-humaines, mi-animales, qui naissent des feuillages.

Ces motifs non naturalistes furent critiqués par les tenants d'un art rationnel ou classique, qui préconisaient la réalité comme objet de l'art. Vitruve, dans son traité sur l'architecture (ier s av. J.-C.), fut le plus sévère à cet égard.

Cet ornement a connu dès sa redécouverte un grand succès, qui ne s'éteindra qu'au début du xixe siècle. Tout au long du xvie siècle, les artistes ont imité les grotesques antiques et ont laissé des décors de ce style, ainsi Luca Signorelli (chapelle Saint-Brice, 1499-1504, cathédrale d'Orvieto), Pinturrichio, Raphaël et Giovanni da Udine (loggia du palais du Vatican, 1517-1518), Giovanni da Udine et Jules Romain (villa Madame, Rome, env. 1520-1525). Des artistes de la génération suivante ont aussi réalisé d'importants décors de grotesques : Perino del Vaga (château Saint-Ange, Rome, 1540-1545), Marco Marchetti (Palazzo Vecchio, Florence, 1556-1557 ; loggia du Vatican, 1572-1585). Plusieurs séries d'estampes ont fait connaître ces décors et ont contribué à la diffusion des grotesques en Europe : en France, par exemple, les estampes de Domenico del Barbiere, avant 1566

Après la Contre-Réforme, dans la seconde moitié du xviie siècle et durant tout le xviiie siècle, les grotesques ont connu un renouveau d'intérêt, les artistes se détachant alors des exemples de l'Antiquité romaine et de la Renaissance (J. Berain, D. Marot, C. Audran, C. Gillot, A. Watteau, G. M. Oppenordt). Plus tard, les artistes renouèrent avec les modèles de la Renaissance, en particulier ceux de Raphaël et de ses élèves (Juste-Nathan Boucher par exemple).

Depuis le début du xviiie siècle, le mot arabesque a été utilisé pour décrire les grotesques modernes, alors même que la stylisation des arabesques est à l'opposé de l'utilisation des éléments de la nature et de l'extrême fantaisie dont ils font l'objet dans les grotesques. On trouve aussi le mot grotesque dans la littérature, on l'applique également à des décors curieux, à des figures de monstre ou bien encore à des figures de fantaisie. Ce qui crée une confusion entre l'ornement peint proprement dit, son histoire et son développement, et tout ce qui est supposé en dériver ou tout ce qui peut y être associé (A. Chastel, La Grottesque, Paris, 1988).

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Les paysages :  acryliques sur toiles 100 cm x 81cm font parti, pour moi, de cette épiphanie picturale : Ils sont des apparitions. 

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le ruedo ne pouvait m'échapper complètement moi qui fus initié dès l'enfance à la corrida. Je fis une série sur ce même format 40F.

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Et comme Francisco Goya n'était plus très loin dans mes pensées, je fis ce triptyque mêlant Le pélerinage de San Isidro (Goya, 1820-23) aux événements policier de l'église St Bernard à Paris en 1996

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Cherchant toujours à revenir aux choses simples je fis cette série de petit format. j'aime Albert Marquet j'aime Frédéric Dupuis au pays Basque

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A la librairie caractère de Mont de Marsan je montrais mes journaux. Ce sont des journaux Sud-Ouest entièrement peint recto verso et qui présentent des peintures en cahier, des peintures à feuilleter. ça change des peintures au mur, qui font parti des meubles et qu'on regarde peux. Pour lire un journal il faut tourner les pages. Ainsi j'oblige le regarder à agir pour voir les peintures, à en devenir le lecteur. 

J'avais cependant à cette occasion réalisé une série à partir d'un texte de Victor Hugo faisant parti de la légende des siècles destiné à être présenté encadré et présenté sur des cimaises. 

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Aujourd'hui le "Poséidon" poursuit son chemin indépendament

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Le centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan accueille durant le mois de juin 2022 une exposition de reproductions d’œuvres issues des collections du musée du Louvre. Cette exposition, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le musée et la direction de l’administration pénitentiaire, a été construite avec le musée du Louvre, par dix personnes détenues de la maison centrale de Saint-Maur (Indre). En tant que co-commissaires, elles ont participé à toutes les étapes du projet, choix du thème, des œuvres, scénographie et écriture du texte d’introduction.

C’est en partenariat avec le Musée d’Art Contemporain Raymond Farbos de Mont-de-Marsan que le centre pénitentiaire montois accueille dans ses murs, en coopération avec le SPIP des Landes, l’exposition Bas les masques associant aux œuvres classiques de la collection du musée du Louvre, celles d’artistes de notre territoire. Prolongeant ainsi les œuvres du passé par des contemporaines, six artistes ont prêté chacun une œuvre en lien avec la thématique du masque, offrant à découvrir de nouvelles représentations, techniques, courants artistiques et analogies avec certaines des reproductions d’œuvres de la collection du musée du Louvre.

L’installation des 10 panneaux de bois constituant l’exposition Bas les masques et celle des œuvres originales prêtées par le musée Raymond Farbos a été pensée et organisée, dans un formidable travail d’équipe, par quatre personnes détenues du centre pénitentiaire s’étant portées volontaires pour animer les visites. Elles ont eu à définir en amont les objectifs de la visite et imaginer la scénographie en tenant compte des époques, techniques, rapprochements entre les œuvres classiques et contemporaines, logiques de circulation, espaces et luminosité.

C’est ainsi que tout au long de la visite, nous pouvons découvrir tout près d’un masque funéraire du XVI siècle, le « Masque funéraire en or et cuir repoussé d’époque Mickeyenne datant de 1500 à 1550 av. JC. découvert en 1988 à Marne la Vallée », réalisé par Jacques Cadilhon

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